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Pour le retour de tous les enfants ukrainiens déportés, le temps presse.

Pierre Raiman

9 mars 2023

Les Chefs d’État et les institutions internationales doivent agir maintenant.

L’annonce, dans Le Monde du 3 mars, que Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI) aurait l’intention « d’émettre des mandats d’arrêt » dans un avenir proche contre les auteurs des déportations d’enfants est un espoir pour le retour de tous les enfants.


Le crime de génocide est avéré ! Selon la convention pour la prévention de ces crimes datant de 1948, reprise dans le Traité de Rome qui est le socle de la CPI, le transfert des enfants d’un groupe vers un autre groupe est un acte génocidaire, si l’intention de détruire, même partiellement le groupe initial est démontré.


Or, les preuves sont là, notre association, représentée par Me Emmanuel Daoud, a adressé en décembre un signalement au procureur de la CPI sur ces crimes que nous estimons relever des qualifications de Génocide et de Crimes contre l’humanité.

 

L’intervention de la CPI est bienvenue, encore faut-il que les confidences faites à un journaliste du Monde se transforment en actes et que les juges de la Cour pénale internationale valident les mandats d’arrêt. Encore faut-il aussi que ces mandats ne se limitent pas aux acteurs identifiés dans les « républiques séparatistes » et que les responsables au plus haut niveau de la Fédération de Russie, Maria Lvova Belova et Vladimir Poutine soient incriminés. Et au plus vite !


Car le temps presse, pour retrouver et ramener les enfants déportés aux quatre coins de l’immense territoire de l’empire de Poutine, adoptés pour certains, enrôlés dans des préparations militaires, cantonnés dans des camps pour être russifiés, leurs noms et passeports changés. Une immense opération de kidnapping démographique et négationniste se poursuit.

 

Les indiscrétions de Karim Khan sonnent comme un ballon d’essai. Elles doivent impérativement sortir du silence l’Unicef dont les déportations violent de nombreux articles de sa charte fondamentale, la Convention internationale des droits des enfants (CIDE). L’Unicef actuellement en situation de faillite morale pourrait exiger des autorités russes de connaitre les emplacements de tous les enfants et les visiter. Même en cas de refus russe, une pression supplémentaire, conjointe aux mandats d’arrêts de la CPI, rendrait plus intenables les dénégations pseudo humanitaires par lesquelles Poutine entend annexer les enfants.

 

Les Chefs d’État et de gouvernement de l’U.E, bien silencieux jusqu’ici, se réunissent les 23 et 24 mars en Conseil Européen. Ils doivent solennellement condamner les déportations et exiger le retour de tous les enfants. Cette prise de position ne changerait pas le cours militaire de la guerre, mais elle en acterait un de ses aspects génocidaires et fragiliserait dans le monde entier, la position morale du terroriste totalitaire du Kremlin. Elle deviendrait une condition reconnue par la communauté internationale de toute négociation, car qui voudrait négocier avec un kidnappeur génocidaire sans le retour  préalable de tous les enfants ?



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